Une souche noble chez Aubain LeCoufle
de LÉZEAUX
Normandie
d’azur au chef d’or, chargé de trois merlettes de gueules
Souche noble chez Aubin LeCoufle, grâce au cousinage avéré avec les migrants acadiens Louis et Julien DesRoches
Il y a quelques mois, après la publication de la généalogie LeCoufle sur ces pages, j’ai reçu un gentil message du généalogiste acadien chevronné Marcel Barriault, qui a remarqué des similitudes parmi certains ancêtres de Aubin LeCoufle, et de ceux des immigrants acadiens Louis et Julien DesRoches.
En 2006, M. Barriault publiait dans un numéro spécial de Les Cahiers (SHA), une généalogie exhaustive de ces deux migrants.
J’ai eu le bonheur cette semaine de recevoir un exemplaire courtoisie de l’auteur.
Les ancêtres Deschamps & de Lézeaux – présents de chaque côté – semblent bien parents entre eux. Mais pour l’instant, vu les lacunes aux registres paroissiaux, il est impossible de s’avancer sur le cas de la famille Deschamps du Manoir. Julien Deschamps, ancêtre de Aubain LeCoufle, est certainement parent à cette lignée selon ses choix de témoins, mais il a presque deux générations d’écart entre Julien et la lignée établie par M. Barriault. Ce n’est que partie remise pour remonter au probable trisaïeul de Julien Deschamps, Guillaume Deschamps du Manoir, souche documentée de cette branche présumée.
Du côté des de Lézeau, les choses sont beaucoup plus claire. Vu les liens qu’entretiennent les cousins de Lézeaux, j’avais d’abord attribué certains des enfants de Noël à son frère Gilles, aïeul de Aubain LeCoufle. Selon la chronologie, les liens entretenus entre les deux familles, et de leur état de « nobles hommes », on peut difficilement imaginer que Gilles et Noël puissent être autre que frères de sang. Comme Noël porte le titre d’écuyer, c’est que Gilles doit être son cadet (puîné ) . Mais il n’est cité que posthume et en latin, donc il peut avoir omissions.
Les nouvelles générations de Lézeaux, sont navigables à partir de la page principale d’Aubin LeCoufle.
J’espère réintégrer le reste de la généalogie LeCoufle (présentement par descendances patronymiques) à mes fiches de familles depuis adoptées. Mise-à-jour: Réintégration terminée (01h42;17.4.2001)
Saint-Pierre-Langers 1586-1735
Mon relevé de Saint-Pierre-Langers (50540) avance bien, tout comme la reconstitution des familles (j’en suis à 1686 sur la première passe). Le tout doit être repris une seconde fois pour scruter les patronymes qui se sont ajoutés en cours de route, soit par les actes ou par présomptions. Déjà, un avant-perçu ci-dessus, avec quelques bémols: Certains liens du tableau sont présumés selon la reconstitution des familles. Les justifications, si cela tient comme prévu, seront expliquées dans les notules généalogiques des ancêtres respectifs.
Quelques remarques de parcours...
- Le deuxième mari de Jeanne BIGOT, cité, mais pas nommé dans l’ouvrage de Soeur Blanche LeCouffe, est un dénommé Jean SABOT, avec qui elle aura plusieurs enfants. Ce dernier qui est matelot influencera sans doute les petits-fils de sa femme, les LESCOUFLE de Séguinière, à prendre la mer.
- Je crois qu’il faudra rayer le Didier DAUPHIN proposé par soeur Lecouffe. Les fouilles pour son ouvrage ayant été fait par personnes interposées, je crois qu’on l’a confondu avec Didier BIGOT, le père présumé de Jeanne BIGOT: Jean Sabot présumé gendre est témoin aux sépultures de Didier Bigot (d 70 ans 1684) et de Renée Casault (d 80 ans 1684) à deux jours d’intervalle.
Sur la deuxième passe, il y a encore possibilité remonter davantage les Deschamps & Delezeau qui semblent branche puînée des bourgeois seigneurs (respectivement) de Bas et du Haut Moncel (chevauche les limites de la paroisse d’avec Saint-Michel-des-Loups). Et certainement les Casault bien implantés à St-Pierre avant le début des registres. Les Gond sont de Saint-Aubin-des-Préaux (50447), où les registres paroissiaux sont très tardifs.
Une chose est sûre, les DAUPHIN ne SONT PAS de Saint-Pierre-Langers. Jacques DAUPHIN n’y a peut-être jamais résidé. Le couple Dauphin-Bigot est absent des registres pendant sa courte existence (dont la naissance de Maurie Dauphin). Jeanne Bigot peut bien retourner dans son village d’origine une fois remariée avec son matelot – sans doute pour être plus près des proches pendant l’absence du mari.
Avis de recherche: p. XLIV de l’ouvrage de Sœur LeCouffe, omise de ma copie consultée.
Aubin Lecoufle & Louise Boudeau
Le cadre des pages de Aubin LECOUFFE & Louise BOUDEAU, prochain couple à l’étude, est maintenant en place. On y trouve également, en primeur, les carrières maritimes des frères Lecoufle, ainsi qu’un bref survol des détails à venir. Je replonge donc à l’instant dans les registres de la paroisse pour les reconstitutions de familles.