February 2014
SAVARD: Nettoyage et Dépoussiérage
L’ajout de la découverte de la filiation de Jean Savart le charron il y a deux ans a, de toute évidence, été fait en vitesse. Je me relis aujourd’hui et y trouve des phrases complètes qui auraient dues être supprimées. La compréhension devait y être très difficile, mes excuses.
Donc j’en profite aujourd’hui pour nettoyer tout cela, en ajoutant du même souffle les détails sur le mariage de Nicolas Lablanche, neveu de Jean Savard. Voir les pages de Jean Savart charron (fils) [compromis de 1604] comme sur celle de Jehan Savard écrivain-soldat (père) [testament de 1565], pour une présentation plus claire et concise.
J’ajouterai sous peu un nouveau contrat de charronnerie par Jean Savart de 1595, que les plus curieux pourront retrouver dans la Salle d’inventaires virtuelle du Caran, en attendant. J’espère obtenir la copie de cet acte pour y découvrir une troisième marque de la main de l’ancêtre, plus ancienne que les autres affichées sur sa page. Et peut-être d’autres détails avec de la chance. Celle de l’image ci-jointe date de 1604.
J’ai beaucoup de révision à faire sur mes pages, mais le temps me manque. Donc, excusez en attendant les fautes et coquilles qui restent nombreuses.
SAVARD: un 2e lit découvert
Je tiens à remercier René Connat pour le tuyau puis le personnel du Caran qui ont fait un superbe travail d’intégration d’inventaires de collections dans leur nouvelle Salle d’inventaire virtuelle accessible ci-dessus. Quelques petites recherches, et nous voilà riches d’au moins trois nouveaux documents concernant la famille Savart, de la lignée du migrant Simon Savard le charron.
Nous débutons aujourd’hui avec la trouvaille la plus intéressante, la découverte du deuxième lit de Simon Savart père, veuf de Marguerite Vinante décédée en 1629. Cette nouvelle alliance explique d’ailleurs pourquoi Simon déménage famille et pratique de la rue Cuve du Four vers La Pissotte devant le Château de Vincennes. Il améliore sa situation prenant possession de l’atelier de charron situé à proximité de l’entrée du château, jouissant de l’achalandage des nobles et militaires qui le fréquentent. Car il épouse la veuve du charron Godefroy Gallier, que l’on connaît par ailleurs pour avoir vendu un tronc de noyé à Quentin Hordouille quelques années plus tôt (voir cette page).
On découvre donc que Diane CERTEL, d’une famille de menuisiers, donnera à Simon Savart père deux enfants supplémentaires, dont la destinée reste, outre leurs baptêmes, inconnue. Voici la notice qui permet de faire le lien entre ces deux familles. Il n’existe en 1645, entre Montreuil et La Pissotte (auj. à Vincennes), que deux Simon Savart charrons, soit le père et le fils.
Salle des inventaires virtuelle
Cotes
MC/ET/XIX/432
Description
MENUISIER apprentissage § Mise en apprentissage, durant 4 ans de Rouger GALLIER, âgé de 19 ans, fils de Godefroy Gallier Charon à la Pissotte et Diane CERTAINE (sic, pour CERTEL) sa veuve épouse en seconde noce de Simon SAVART, Charon à la Pissotte chez François CERTEL, maître menuisier rue Cloche Perce paroisse Saint-Paul
24 août 1645
Origine de l'information :
Artisans XVIIe, par M. Jurgens, M.A. Fleury, R. Gourmelon et le personnel du Minutier central, 1954-1996 (fichier papier entièrement dématérialisée ; voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Date de révision: 2011-2012
Date de création de la notice :2010
[Cliquez ici] pour accéder à tous les nouveaux détails à la famille de Simon Savart père, lien dirigé sur le paragraphe mis à jour, suivi de quatre nouveaux.
Denis Savard (9.2.2014)