M: vers 1584

20. Pierre GUILLOUËT
(…)

fermier* de la Pichardière
  • app 1565 prob. n La Pichardière.
  • apr 30.1.1631, La Pichardière

texte.

Enfants:

  1. JEANNE GUILLOUËT n app 1586; m Rg SPL 13.1.1604 Jean PORET de St-Michel-des-Loups.
  2. JULIENNE GUILLOUËT n vers 1593; m app 1618 Georges GOUPIL (Jean et Vincente LETOUX), s Rg SPL 18.8.1668 (75 ans, veuve Georges Goupil, tém: Charles Goupil son fils, Julien Auger). (mr de Louis Poret en 1619 «fille de Pierre fermier de la Pichardière»).
  3. PIERRE GUILLOUËT n app 1595; m Rg SPL 17.6.1621 Colasse HÉPÉE [lui f Pierre, elle d'Angey, tém: Etienne Guillouët, Pierre Lequët, etc.].
  4. ÉTIENNE GUILLOUËT (selon D.J. Savard) n app 1598 m Rg SPL 28.9.1624 Jeanne DESCHAMPS (Julien & Jacqueline de LÉZEAU) [tém: Georges Casault, Guillaume Guillouët]. (tém au m de Pierre f Pierre 1621
  5. SIMON GUILLOUËT n app 1600 m Rg SPL 8.7.1625 Jacqueline NÉEL (Pierre & ...) [tém: Pierre Guillouët père de l'époux, Jean Goupil et autres]..
  6. GUILLAUME GUILLOUËT (selon D.J. Savard) n app 1602 m vers 1629 Jeanne .... (tém au m de Etienne Guillouët & Jeanne Deschamps).
  7. PERRINE GUILLOUËT n app 1607, m SPL 30.1.1631 Nicolas AUFROY (Jean & ...) [f Pierre demeurants à la Pichardière, tém led Guillouet, Guillaume Lecompte].
Notes explicatives:
  1. * Le terme « fermier » du XVIe et XVIIe siècle n’a pas même signification que l'on entend aujourd’hui. Ce que l’on nomme aujourd’hui un fermier (ferme familiale) aurait simplement été nommé laboureur, voir vigneron pour ceux qui cultivent la vigne. Certains n’ont pas de terre et sont laboureur à contrat. Mais il y a aussi des laboureur qui ont des lots d’héritage. La charge de fermier à cette époque était beaucoup plus prestigieux. C’était celui qui gérait, souvent au nom d’une communauté religieuse, un vaste domaine agricole. Il loue des terres aux simples laboureurs sans terre, s’assure de la collecte des loyers, rentes et dîmes souvent en nature qu’il accumulait dans la grange du domaine. Ces communautés détenaient souvent de larges fiefs et seigneuries concédés pendant les règnes de rois pieux. Quand la communauté décide de vendre ou bailler des terres à perpétuité, c’est souvent la famille du fermier qui se les accaparent, comme dans le cas de Adenet LeSUEUR à Montreuil au XVe siècle. Deux siècle plus tard, sa nombreuse descendance détient une bonne partie des terres la ferme d’origine. Ce sont des ancêtres intéressant, dans la mesure où les fonds seigneuriaux au domaine ont été conservés. Le fermier y est omniprésent dans les documents tout au long de sa charge. Un père qui tient ce poste prestigieux est dont en mesure de marier sa fille au fils d’une femme issue d’une branche cadette des de Lézeaux, famille de la petite noblesse de la région.
  • Il y a plusieurs autres branches de Guillouët à Saint-Pierre, famille apparemment ancienne dans le secteur. Seule la branche de Maurie Guillouët est reconstituée ici.


  • Sources:

    Recherches: Denis J. Savard, avril 2011