Lecoufle navigants: précisions

J’ai ajouté quelques détails supplémentaires sur la page des Lecouffe marins transmis aujourd’hui par Henri Yon, concernant les derniers marins ajoutés la semaine dernière. En particulier le retour de René Lecoufle qui a passé 5 ans dans les Geôles (prisons) de Plymouth. Il a payé un autre prisonnier 2 guinées pour l’utiliser comme prête-nom et repasser plus rapidement en France. Il fait la traversée sur le navire parlementaire le HMS VICTORY, qui sera trois ans plus tard le navire amiral anglais de la bataille de Trafalgar.
Bonne lecture!


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La Fabrique accueille Hervé Bennezon

Pour souligner le passage de mon ami historien Hervé Bennezon à l’émission La Fabrique de l’histoire d’Emmanuel Laurentin sur Radio France (France Culture, en balado) le 29 septembre dernier, j’en profite pour tenir promesse et faire une revue de cet ouvrage de référence incontournable pour les généalogistes ayant des ancêtres à Montreuil au XVIIe siècle.

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Hervé Banneton au travail.

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Parmi les signatures sur sa couverture, on remarque des Savart et des Guay.

Bennezon a fait une étude exhaustive de la population de Montreuil sur le bois de Vincennes par un dépouillement exhaustif des inventaires après décès. Ces inventaires sont toujours riches en information sur l’état de la famille au décès de du sujet en question. Et puisque l’inventaire est exhaustif, on peut mieux évaluer la richesse relative des familles de toutes strates sociales.

L’ouvrage traite d’une période qui débute sur le départ des ancêtres canadiens. Cette période est caractérisée par la transformation de l’agriculture locale de vignobles vers la culture des arbres fruitiers, en particulier la pêche. On ne cultive encore que très peu la pêche avant la deuxième moitié du XVIIe siècle.

Cela ne diminue aucunement l’intérêt envers l’ouvrage, car on y retrouve tous les mêmes corps de métiers. On y retrouve par exemple la famille de barbier-chirurgien de Jean Garce, cousin germain Simon Savard l’immigrant. C’est lui qui s’occupe des propriétés de la famille Savard après leur départ, y louant son logis et la boutique donnant sur la rue (aujourd’hui rue de L’église).

L’auteur explore également l’influence de la proximité de Paris sur la vie matérielle des habitants du village. Il y a plusieurs mentions dans les documents qui témoignent des déplacements fréquents à Montreuil. Soit pour vendre les produits maraîchers, consulter les notaires (en réglant des affaires), ou simplement sortir à la foire de Saint-Maure. Comme l’illustre M. Bennezon, on peut croire que nos ancêtres du village suivaient tout autant les modes de la métropole.

Montreuil sous le règne de Louis XIV est d’ailleurs un complément parfait à mes propres travaux en cours, puisque ma période d’étude se termine là où la sienne commence. Me reste les 50 années qui nous séparent à combler (Mon projet de reconstitution de la population de Montreuil est en veille ...).


Lecoufle complet, ... ou presque

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La généalogie des familles ascendante de Aubin Lecoufle est complété, mis à part quelques les familles Deschamps qui dépendent du passage en latin exposé à la dernière entrée. C’est surtout quelques branches collatérales, mais il y a peut-être les parents de Julien Deschamps, donc deux autres ancêtres.
En attendant des avis renseignés, je repasse à la refondre de ma généalogie pour quelques semaines avant d’aborder la famille ANCTIL/ANQUETIL du côté de Ducey.

Appel à l’Aide: passage en latin

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J’ai besoin d’avis pour un passage en latin problématique, afin de compléter la généalogie de cette dernière famille (Deschamps) dans la généalogie de la famille LeCoufle.

Il s’agit de la relation entre Jeanne Bouëstard (femme Nicolas Deschamps) et ledit Julien Deschamps époux objet de ce mariage du 17 juillet 1593 à Saint-Pierre-Langer (6e et 7e lignes). La chronologie des familles laisse supposer qu’elle serait sa belle-soeur, mais le passage que je saisis mal semble plutôt indiquer qu’elle serait sa mère.

eschamps">Votre avis?

Lecoufle: d’autres marins


Agrandir le plan

Grâce à une contribution de notre ami Henri Yon, j’augmente la
généalogie des Lecoufle avec des éléments supplémentaires tirés des relevés du CG50 complété par quelques registres, et surtout un retour aux Archives maritimes (photo) pour cibler les nouveaux navigateurs identifiés du côté des La Havaudière. D’autres corsaires s’ajoutent donc à la famille, et apparaîtront sous peu sur la page des navigants et dans la page de généalogie Lecoufle.

Lecoufle: Le Goupil et Guillouët

Les pages de généalogie des branches LECOUFFLE, LE GOUPIL et GUILLOUËT-Pichardière sont maintenant complétées. À suivre les DESCHAMPS, DELEZEAU, LAMPAS, ROGER, BIGOT et CASAULT. La plupart de ces derniers seront assez bref sauf pour Deschamps, à moins d’autres surprises.

Et encore des méandres


C’est le dernier droit côté Lecoufle. J’ai décidé de poursuivre le relevé des registres de Saint-Pierre-Langers pour les familles Lecoufle jusqu’à la fin 1779. De nombreuses interrogations restaient en suspens dans le maillage de ces familles. L’exercice a permis d’éclaircir les filiations du côté des Havaudière, jusqu’au lien probable avec la branche canadienne des Lecoufle-Séguinière.
Il semble de plus en plus évident que le premier Lecoufle qui fait souche à Saint-Pierre est Antoine. Ses fils imposeront leur présence et influence respectivement sur les villages de La Fournière/La Havaudière et de la Séguinière, tous dans la paroisse de Saint-Pierre. Les détails sont déjà proposés sur la
page de généalogie des Lecoufle.
Il ne me reste que quatre années à relever pour la période ciblée, et je devrais poursuivre la généalogie plus tard aujourd’hui, dans l’espoir de la compléter lundi. Elle sera suivie des généalogies patronymiques des autres ancêtres d’Aubin.

De détour en détour

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Je reprends aujourd’hui la rédaction de la page généalogique de Aubin Lecouffe, après un détour pour ma quatrième lecture des registres anciens à Saint-Pierre. Il s’agissait de voir ce que l’on peut apprendre sur la famille (Le) GOUPIL (ancien nom du renard), et de déterminer si Thomasse peut s’y relier avec assez d’assurance. En fait, il s’agit d’un patronyme assez nombreux au XVIe siècle, au point où une branche adopte un patronyme pour se distinguer, soit les Le Goupil dit Girot. Le «dit» est conservé, contrairement aux sobriquet indiquant le lieu de résidence: il semble s’agit ici d’un rare sobriquet patronymique. À sa première mention, il est d’ailleurs indiqué Goupil dicto Girot Ambo, soit ambo pour ensemble.

Pourtant, le patronyme est réduit à quelques foyers après 1619 et s’efface tranquillement. On parvient à délimiter deux branches distinctes principales, issues de Jean Le Goupil, et de Nicolas Le Goupil dit Girot. Les Lescoufle sont particulièrement associés au premier, les cousins sont souvent appelés comme parrains ou marraines les un des autres. Donc j’ajoute ce Jean Le Goupil dont on ignore le nom de l’épouse, comme très probable à l’ascendance, et je poursuis la rédaction en cours. Il faut préciser qu’il y a une analyse de fond des données recueillies lors des relevés pendant la rédaction du document, donc le tableau n’est pas encore arrêté. Par exemple, les familles CASAULT & BIGOT sont bien antérieures aux individus avancés, donc il reste peut-être des indices cachés à associer pour s’avancer dans leur cas. Mais chaque chose en son temps.

Biographie de Aubin LeCouffle

Enfin, le recensement des registres de Saint-Pierre-Langers est complété, ainsi que la section biographique de Aubin LeCOUFFLE & Louise BOUDEAU. Je viens aussi de mettre à jour le tableau d’ascendance avec l’aïeul présumé LESCOUFLE. Il reste à composer les pages de généalogies des différentes familles dans les prochains jours. Restez à l’écoute. En attendant la sortie de iLife ’10 (ou ’11?) souhaitant une résolution des problèmes de ce blogue, vous pouvez me suivre sur mon fil Twitter à caractère généalogique à @ancestrologue.