Niel mac Intyre «firmly held and bound unto» John MacDonald


Reçu aujourd’hui des Archives provinciales de l’Île-du-Prince-Édouard, les Lettres d’obligations du clan MacIntyre envers le frère du seigneur Glenaladale, John MacDonald alors marchand de l’île St-Jean. Ainsi que le bail original de leurs terres qui semblaient sises à Tracadie, dans les limites du domaine de Glenaladale du Lot 36. Les transcriptions (en anglais) ont été ajoutées aux Notes historiques de la famille.

La lettre d’obligation est signée au portage de la Rivière Hillsborough, qui doit être sur le Portage Rd à Tracadie Cross.

La transcription est ajoutée. L’obligation ne tranche pas absolument quel est l’objet de la mascarade d’Eleonard (alias Neil) McIntyre, mais le départ précipité des familles penche toujours vers cette interprétation.

Le bail prévoit qu’en cas de défaut (délaissement de bail), il y a amende de 50£. L’obligation lie le groupe pour une amende collective de 100 £ pour le délaissement, mais les participants peuvent s’y soustraire en réintégrant leur bail, ou en payant l’amende initiale de 50£. John McMillan réintégrera son lot, laissant les quatre autres contractants avec la solde. Mais on peut certes douter qu’ils aient eu le moyen de se libérer de cette dette envers MacDonald, et s’installer à Montmagny (et environs), le tout en moins de 13 mois. Même à 25£ chacun, cela représente encore quelques mois de travail, si travail il y a. C’est plus simple de s’immiscer parmi les Acadiens voisins qui les font sans doute passer vers Montmagny, où plusieurs familles acadiennes se sont installées depuis quelques années.

Un élément intéressant confirme aussi hors de tout doute que
Neil McIntyre à l’île St-Jean en 1772 est bien le même que celui établi au avant nov. 1775 à St-François-du-Sud, et plus tard en Beauce. Sa signature du 21 septembre 1772 à Tracadie, si naturellement différente dans son exécution, est identique au niveau du style et de la forme qu’aux exemplaires postérieurs au Québec: Neil mac Intyre.

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Portage Rd/Bloomington Pt Rd à Tracadie Cross

Phlipe PICHON: Procès évité


Nouvel acte notarié reçu aujourd’hui, au sujet de
Philippe Pichon (ascendance Marie Pichon m1 Philippe Gaultier m2 Charles Sevestre). Cette fois, Philippe a gain de cause dans un procès intenté contre lui par les autres maîtres tourneurs en bois de Paris.

Philippe prend-il des libertés dans le métier? Il faut rappeler que les corps de métiers à l’époque réglementaient strictement les façons de faire, ce qui bloque souvent l’innovation.

Bien que la nature précise du conflit n’est pas précisée, Jehan Loiseon au nom des poursuivants se désiste le 17 octobre 1614 devant le notaire Raoul Bontemps, et s’engage à verser 18 £ en dédommagement à Philippe Pichon. Pichon l’en acquitte pour 16 £, et reçoit une promesse pour les 40 sols restants.

Merci à Mme Gaillandre pour sa nouvelle contribution!


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AnF/MC/Et/XXIII/127

Précisions chez René Plourde

Grâce à la collaboration de Mario Plourde d’Albanel, j’apporte quelques précisions à l’ascendance de René Plourde.

À la famille de
Georgette Charrault (no 7), l’acte de son deuxième mariage avec Pierre Pelourde, ainsi que de la naissance d’un enfant Vincent Pelourde b 1651.

Aussi, M. Plourde a ciblé le baptême d’Antoine Pelourde f François & Jeanne Jousselin
.

Correction (10h53 18.4.2011): Après avoir examiner de plus près le document et son contexte, nous comprenons que Antoine est baptisé le mardi 15 juillet 1608, malgré l’entête de page indiquant 1605. Le verso (p 58 au Rg numérisé des AD86) indique la même année (1605) en entête, mais corrigé à 1608. Cette page affiche aussi un acte d’août dont l’année est citée textuellement «mil six cent et huit».

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Une souche noble chez Aubain LeCoufle

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de LÉZEAUX
Normandie
d’azur au chef d’or, chargé de trois merlettes de gueules



Souche noble chez Aubin LeCoufle, grâce au cousinage avéré avec les migrants acadiens Louis et Julien DesRoches

Il y a quelques mois, après la publication de la
généalogie LeCoufle sur ces pages, j’ai reçu un gentil message du généalogiste acadien chevronné Marcel Barriault, qui a remarqué des similitudes parmi certains ancêtres de Aubin LeCoufle, et de ceux des immigrants acadiens Louis et Julien DesRoches.

En 2006, M. Barriault publiait dans un numéro spécial de
Les Cahiers (SHA), une généalogie exhaustive de ces deux migrants.

J’ai eu le bonheur cette semaine de recevoir un exemplaire courtoisie de l’auteur.

Les ancêtres Deschamps & de Lézeaux – présents de chaque côté – semblent bien parents entre eux. Mais pour l’instant, vu les lacunes aux registres paroissiaux, il est impossible de s’avancer sur le cas de la famille Deschamps du Manoir. Julien Deschamps, ancêtre de Aubain LeCoufle, est certainement parent à cette lignée selon ses choix de témoins, mais il a presque deux générations d’écart entre Julien et la lignée établie par M. Barriault. Ce n’est que partie remise pour remonter au probable trisaïeul de Julien Deschamps, Guillaume Deschamps du Manoir, souche documentée de cette branche présumée.

Du côté des de Lézeau, les choses sont beaucoup plus claire. Vu les liens qu’entretiennent les cousins de Lézeaux, j’avais d’abord attribué certains des enfants de Noël à son frère Gilles, aïeul de Aubain LeCoufle. Selon la chronologie, les liens entretenus entre les deux familles, et de leur état de « nobles hommes », on peut difficilement imaginer que Gilles et Noël puissent être autre que frères de sang. Comme Noël porte le titre d’écuyer, c’est que Gilles doit être son cadet (puîné ) . Mais il n’est cité que posthume et en latin, donc il peut avoir omissions.

Les nouvelles générations
de Lézeaux, sont navigables à partir de la page principale d’Aubin LeCoufle.

J’espère réintégrer le reste de la généalogie LeCoufle (présentement par descendances patronymiques) à mes fiches de familles depuis adoptées. Mise-à-jour: Réintégration terminée (01h42;17.4.2001)

Expertise d’Isaac Vimont

Reçu ces derniers jours de nouveaux documents du Minutier central. Un grand Merci à Mme Gaillandre.

Première constatation, il existe un deuxième Jacques Macé (rien de surprenant) marchand (de vinet) bourgeois de Paris en 1589. Ce dernier est fils de Thomas, et n’est pas de la famille des imprimeurs. Une simple vente de maison qui tourne en saga, qui prendrait des semaines à décortiquer.

Autrement, Isaac Vimont a été ciblé dans un répertoire d’artisan au Caran, et l’original reproduit par Mme Gaillandre. Isaac est appelé en 1613 à estimer (prisée) des bijoux et de l’argenterie lors d’un inventaire après décès. Intéressant pour la petite histoire, et l’inventaire nous fourni deux nouveaux exemplaires de sa signature.


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AnF/MC/Et/LXXIII/300

Documents sur Phlipe Pichon


Reçu cette semaine une nouvelle série de photo de Mme Gaillandre, la plupart des acte ciblés concernant
Philippe Pichon (ou Phlipe comme il signe), père de l’immigrante Marie Pichon. Surtout des baux à loyer et contrats professionnels, ils sont toujours muets sur le nom de sa première épouse de Vimont, mère de Marie.

Déjà, on commence à avoir un meilleur portrait du personnage. Voir les détails qui s’ajoutent sur sa fiche généalogique.

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AnF/MC/Et/VI/418

Les MacINTYRE de la Baie-des-Chaleurs démasqués!

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Après plus de 200 ans, le secret de Neil/Noël/Édouard/Éléonard McIntyre commence enfin à se dévoiler.

Les origines de Jean-Baptiste McIntyre (m Reine D’Amboise-Bergeron) et de sa soeur Marie-Anne McIntyre (m Joseph Jahan-Laviolette), sont enveloppées dans le mystère, depuis qu’ils ont eux-mêmes brouillé les pistes.

Jean est attesté frère de Marie à deux reprises, et pourtant, ils nomment des parents différents à leurs mariages respectifs. Il faut suivre les allées et venus de cette famille depuis son arrivée en 1772 pour comprendre et démontrer que Édouard et Eleonard sont des alias par masquer l’identité de leur père, Neil mac Intyre, de Barra en Écosse.

Une dette contractée en septembre 1772 à l’Île-du-Prince-Édouard, quelques mois après leur arrivée, quand les Gens de Barra abandonnent la terre qui leur avait été louée à bail perpétuel. La suite des événements suggère fortement que Neil et ses cousins ont fait défaut à leur obligation, comme on les retrouve 13 mois plus tard installés près de Montmagny, alors qu’ils devraient en principe être à l’emploi du seigneur Glenaladale pour rembourser leur dette. Nous tenterons de prouver le défaut le mois prochain aux Archives provinciales à Charlottetown (NDLR 2021 - L'obligation aux archives n'est pas indiquée comme acquitté, et était donc toujours active légalement).

Suivre le lien pour joindre la page généalogique de
Neil mac Intyre (dit Noël alias Edouard alias Haleonor dit Éléonard) & Marguerite MacKenzie (alias Brigitte).

Nouvelles pages Gaultier

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Pour mieux encadrer la généalogie en développement de Philippe Gaultier & Marie Pichon, j’amorce des pages spécifiques à cet effet, pour les extraire des pages des catalogues imprimeurs. Question ici de respecter le modèle des pages généalogique de migrants du site, GAULTIER remplace le VIMONT initial dans les en-têtes.