SAVARD: Nettoyage et Dépoussiérage
L’ajout de la découverte de la filiation de Jean Savart le charron il y a deux ans a, de toute évidence, été fait en vitesse. Je me relis aujourd’hui et y trouve des phrases complètes qui auraient dues être supprimées. La compréhension devait y être très difficile, mes excuses.
Donc j’en profite aujourd’hui pour nettoyer tout cela, en ajoutant du même souffle les détails sur le mariage de Nicolas Lablanche, neveu de Jean Savard. Voir les pages de Jean Savart charron (fils) [compromis de 1604] comme sur celle de Jehan Savard écrivain-soldat (père) [testament de 1565], pour une présentation plus claire et concise.
J’ajouterai sous peu un nouveau contrat de charronnerie par Jean Savart de 1595, que les plus curieux pourront retrouver dans la Salle d’inventaires virtuelle du Caran, en attendant. J’espère obtenir la copie de cet acte pour y découvrir une troisième marque de la main de l’ancêtre, plus ancienne que les autres affichées sur sa page. Et peut-être d’autres détails avec de la chance. Celle de l’image ci-jointe date de 1604.
J’ai beaucoup de révision à faire sur mes pages, mais le temps me manque. Donc, excusez en attendant les fautes et coquilles qui restent nombreuses.
SAVARD: un 2e lit découvert
Je tiens à remercier René Connat pour le tuyau puis le personnel du Caran qui ont fait un superbe travail d’intégration d’inventaires de collections dans leur nouvelle Salle d’inventaire virtuelle accessible ci-dessus. Quelques petites recherches, et nous voilà riches d’au moins trois nouveaux documents concernant la famille Savart, de la lignée du migrant Simon Savard le charron.
Nous débutons aujourd’hui avec la trouvaille la plus intéressante, la découverte du deuxième lit de Simon Savart père, veuf de Marguerite Vinante décédée en 1629. Cette nouvelle alliance explique d’ailleurs pourquoi Simon déménage famille et pratique de la rue Cuve du Four vers La Pissotte devant le Château de Vincennes. Il améliore sa situation prenant possession de l’atelier de charron situé à proximité de l’entrée du château, jouissant de l’achalandage des nobles et militaires qui le fréquentent. Car il épouse la veuve du charron Godefroy Gallier, que l’on connaît par ailleurs pour avoir vendu un tronc de noyé à Quentin Hordouille quelques années plus tôt (voir cette page).
On découvre donc que Diane CERTEL, d’une famille de menuisiers, donnera à Simon Savart père deux enfants supplémentaires, dont la destinée reste, outre leurs baptêmes, inconnue. Voici la notice qui permet de faire le lien entre ces deux familles. Il n’existe en 1645, entre Montreuil et La Pissotte (auj. à Vincennes), que deux Simon Savart charrons, soit le père et le fils.
Salle des inventaires virtuelle
Cotes
MC/ET/XIX/432
Description
MENUISIER apprentissage § Mise en apprentissage, durant 4 ans de Rouger GALLIER, âgé de 19 ans, fils de Godefroy Gallier Charon à la Pissotte et Diane CERTAINE (sic, pour CERTEL) sa veuve épouse en seconde noce de Simon SAVART, Charon à la Pissotte chez François CERTEL, maître menuisier rue Cloche Perce paroisse Saint-Paul
24 août 1645
Origine de l'information :
Artisans XVIIe, par M. Jurgens, M.A. Fleury, R. Gourmelon et le personnel du Minutier central, 1954-1996 (fichier papier entièrement dématérialisée ; voir contexte dans le Plan d’orientation général - Notaires de Paris, guides thématiques du Minutier).
Date de révision: 2011-2012
Date de création de la notice :2010
[Cliquez ici] pour accéder à tous les nouveaux détails à la famille de Simon Savart père, lien dirigé sur le paragraphe mis à jour, suivi de quatre nouveaux.
Denis Savard (9.2.2014)
La matriache Savard: Greneust ou Greusse?
Un petit acte oublié nous donne une nouvelle mention de la matriarche du clan Savard canadien récemment découverte. Comme l’ancêtre Jehan SAVARD, soldat en morte-paye, est parrain de sa petite-fille adoptive Marie Lablanche en 1578, il faut s’attendre à ce que son épouse, la grand-mère de l’enfant, soit marraine au deuxième baptême du couple Lablanche-Carton, comme le veut la pratique souvent respectée à cette période, dans cette paroisse.
C’est effectivement le cas, le 3 mai 1579 au baptême de Nicolas Lablanche, à Montreuil, fils du serrurier du Château de Vincennes, Paul Lablanche et d’Hélaine Carton (soeur utérine de Jean Savart charron). Mais la graphie de son patronyme à cette occasion complique davantage le problème d’identification.
Alors qu’on hésitait entre GRENEST et GRENEUST selon le testament de notre soldat-écrivain de 1565, le baptême de 1579 suggère plutôt GREUSSE (ou GREN[E]SSE?). Comme j’indique sur la page du couple Savard-Grenest, ce registre de 1579 fait partie d’une longue séquence de registres recopiés ultérieurement, donc les actes sont sujets aux erreurs de lecture par son transcripteur.
Page de Jehan SAVARD & Guillemette GRENEUST.
Jehan SAVARD & Guillemette GRENEST
Maquette du Château de Vincennes.
La page de Jean SAVARD & Guillemette GRENEUX a été revue, corrigée et augmentée depuis sa première version d’hier.
La question qui reste en suspend, dont je crois avoir trouvé la solution: Quel type de livres Jehan Savard écrit-il?
Mon interprétation s’est arrêtée à «écrivain en livres de par[lemen]t». Mais j’attends les avis d’autres collègues chercheurs pour la confirmation dans ce cas difficile. Si cela se confirme, l’ascendance possible voir probable de Jean, sera promue à «très probable».
Avant lui, il existe à Vincennes deux générations de Simon Savart praticiens, vraisemblablement père et fils, originaires de Fontenay tout à côté. Les praticiens agissaient généralement comme procureurs à la justice seigneuriale (soit avocats). Le deuxième Simon sera aussi qualifié de greffier et tabellion. De nombreux indices les rapprochent déjà, donc si Jean Savard s’avère écrire des textes juridiques, il y aura lieu de s’avancer et présenter cette ascendance présumée. Avec toutes les précautions qu’elle mérite.
Aïeul des Savard trouvés!
Le Jean SAVARD soldat en morte-paye évoqué sur mes pages depuis plus de 5 ans a finalement été identifié, comme père de Jean Savard le charron, nouvelle souche des Savard canadiens. L’aïeul des charrons a donc été écrivain en livres (d’église? de parlement?), serviteur domestique de Antoine de Belloy en France, seigneur de Morangle, capitaine du Château de Vincennes et de la Bastille.
Lire les détails sur la nouvelle page de
Jean SAVARD & Guillemette GRENEST!
Les imprimeurs-libraires
Cette première version des catalogues des imprimeurs-libraires parisiens est enfin complétée. Il manque surtout un examen des bibliographies d’imprimeurs et libraires parisiens de Philippe Renouard, dont de nombreuses copies numérisées ont été récemment retirées de Gallica.fr. Dommage.
Cette recherche n’aura pas été vaine. Comme les découvertes arrivent souvent par accident, c’est parmi ces hommes de lettres que l’on découvre les parents de Jean Savart le charron, aïeul des Savard canadien. Le père, Jehan Savard soldat en morte paye au château de Vincennes, est déjà évoqué sur la page des Savard comme possible père de notre charron. La publication des détails de cette primeur sera bientôt annoncée ici. Restez à l’écoute.