January 2015

Consolidation terminée

Comme iWeb a été abandonné par Apple, j'ai du consolider tout la section «Migration» qui y avait été construite. Toutes mes pages sont donc maintenant consolidées sous les mêmes onglets.

Une famille particulière est en principe joignable en ajoutant le nom à la souche du présent site, soit http://savart.info/famille/ sans majuscule pour atteindre sa page principale. Les fiches familiales des aïeux sont aussi accessible en ajoutant le nom et numéro Sosa-Stradonitz correspondant, soit http://savart.info/famille/famille16/.

Reste à compléter la famille CANUEL dont les fiches n'avaient jamais été complétées sur l'ancienne section. Et de reconstruire les pages initiales pour les familles de Montreuil, pour leur ajouter un tableau dynamique comme les familles étudiées récemment, pour joindre les fiches familiales plus facilement.

Ce qui manquait à RapidWeaver, était ce plug-in Stacks qui lui donne une puissance similaire à ce que iWeb offrait. Je vais maintenant m'affairer à contacter les sites référants qui auraient des liens désuets.

Reste aussi à augmenter les pages des MacINTYRE, maintenant que mon article à leur sujet est paru dans les Mémoires (cahier 282, Hiver 2014).

Bon furetage.

Denis Savard

BOUDEAU: fausse piste


J’ai poursuivi pendant plusieurs semaines la famille de Pierre Boudeau, natif d’Amboise (Indre-et-Loire), maître cloutier de Rochefort, et sa femme Anne Tardy, mariés le 18 août 1698 dans la paroisse de Saint-Louis de Rochefort.
Le 4 février 1720, devant le notaire Tardy, David Got de Gotteville Belisle, - qui dirigera la nouvelle colonie de l’île du Prince-Édouard, par l’entremise de la Compagnie de l’île St-Jean - engage Pierre Boudeau, 43 ans, sa femme Anne Tardy, leur fille Marguerite 14 ans, et leur fils Jean 10 ans (qui aurait pu être le feu habitant de Barachois de La Malbaye de 1760), pour travailler trois ans au service de la compagnie en ladite île.

Je croyais avoir trouvé là le père de Marie et
Louise Boudeau, à condition que Anne Tardy décède vers 1722 et que Louise naisse vers 1723 ou 1724 d’une mère autochtone. Il aurait pu se rendre de l’île vers la seigneurie de Lefebvre de Bellefeuille en Gaspésie à cette époque. Mais il fallait d’abord s’assurer que la famille ne soit pas retournée à Rochefort après leur engagement en 1723, comme prévu au contrat.

Dès la fin des termes du contrat, le compagnon cloutier Gabriel Brunet, qui s’était engagé avec sa femme Catherine Naulaud dans les mêmes circonstances, est déjà de retour à Rochefort en novembre 1723 pour la naissance de leur fille Marie.

Après un examen minutieux des baptêmes (dont les parrains et marraines), mariages et sépultures, ce n’est qu’en 1727 que la famille Boudeau-Tardy donne signe de vie après leur retour à Rochefort. C’est leur fille Marguerite qui apparaît la première comme marraine en 1727, nommant son père Pierre Boudeau cloutier.

Il faut encore attendre à 1742 pour la prochaine mention lors de mariage de Jean Boudeau à Marie Anne Robert, toujours dans leur paroisse d’origine, Saint-Louis. L’année suivante, c’est Marguerite, alors âgée de 38 ans, qui épouse Jean Peluchon, veuf de Marie Martin.

Ce Pierre Boudeau ne peut donc pas avoir engendré les Boudeau de la région de Percé mentionné au recensement de du Calvet en 1760, puisque Anne Tardy, native de La Rochelle (donc pas une autochtone), est toujours vivante en 1742 et 1743 comme son mari. Ils demeurent alors toujours à Rochefort.


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