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Les relevés des rôles de nos amis collaborateurs de migrations.fr permettent d’écrire de nouveaux chapitres sur la vie des ancêtres immigrants de la Nouvelle-France. Et encore davantage avec les états civils des archives départementales de plus en plus accesible sur le web.

Tel est le cas ce cet ancêtre, dont la famille a donné un Père de la Confédération canadienne.

La famille Jean Chapais, famille connue sous le nom de CHAPEL dans son village d’origine de Brécey, est installée à La Garlière au sud-est du village.

Tel qu’il en fait foi lors de son mariage à Rivière-Ouelle en 1744, c’est bien à Brécey que se trouve son baptême dans les registres de la paroisse Saint-Martin paroisse de Brécey selon l’usage, le 4 août 1718:
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Archives départementales de la Manche

bap. Jean chapel Fils Jean et de Jullienne Muris son épouse a été nommé par Jean chapel fils François et par Louise Murie fille de Jacques Muris les pallieres et baptisé par discrète personne Gbriel Francois Luce curé de brecey le vingte quatrieme Jour d aoust 1718


[AD Manche, État civil, Brécey 1711-1720 E2/5 Mi 1980 p 181]
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Généalogies des familles apparentées à Brécey


Dans les registres paroissiaux de cette région de la Normandie, les prêtres ajoutent au patronyme le nom du lieu-dit où, sans doute, habite l’intéressé, pour le départir d’homonyme habitant la paroisse. C’est ainsi qu’on retrouve le père de notre immigrant parfois nommé Jean Chapel Garlière. On retrouve bien ce lieu-dit sur le Cadastre Napoléonien (ci-bas), Cassini le nomme plutôt le lieu-dit La Corlière.
Il ne faut pas confondre avec la Gastière indiqué sur ce même plan, car il s’agit en fait de du lieu-dit La Gestière, où était établie la famille Muris, côté maternel de l’ancêtre.
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Cadastre napoléonien Brécey (& St-Laurent en jaune) et Les Cresnays (bleu)

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La pêche d’abord, le colonisation ensuite

À 40 km de Brécey, Granville, port d’attache des morutiers normands, attire peu les Brécéens. Jean CHAPEL fait exception.

Il n’a pas encore 19 ans lorsqu’il s’embarque pour sa première sortie en 1737 pour s’engager comme Novice matelot.

Le frère de Jean, François CHAPAIS, est beaucoup plus discret dans les sources. Sa naissance est introuvable, car le registre de 1721 à 1730 a été perdu. Puis il n’a aucun signe de luis dans les rôles de Granville. A-t-il carrière à partir de Saint-Malot? Tout ce qu’on sait pour l’instant, c’est qu’on le retouvre à Lauzon à pour son mariage en 1753. Son frère Jean n’est pas présent pour l’occasion, puisque les 122 km (de Rivière-Ouelle) semblent créer obstacle au déplacement en ce début du mois de février. Reste à voir si François apparaît chez le notaire sur la période.

Si Jean n’a pas initié son frère à la carrière de matelot-pêcheur, il a par contre donné le goût de l’aventure à de nombreux cousins CHAPEL qui suivront son exemple, comme le démontre l’enquête de Henri Yvon dans les Carrières Maritimes à Cherbourg.


JEAN CHAPEL dit CHAPET (1718-1756) IMMIGRANT, Taille moyenne-Poils Bruns, Fils JEAN & Julienne MURIS, Immigrant m 1744 à Brigitte LÉVESQUE

08/03/1737 Novice sur LE PIERRE DE GRÂCE pour la GRANDE BAYE.
Désarmé 10/02/1738 (n1)

01/03/1738 Novice sur LE JOSEPH MARIE pour GASPÉ.
Désarmé 20/10/1738 (n43)

10/04/1739 Matelot sur LE GABRIEL (de Saint-Malo?). Retour le 22/11/1739.

11/03/1740 Matelot Sur L’AIMABLE FRANÇOISE pour GASPÉ (n40)
«Déserté à GASPÉ selon la déclaration du Capitaine»