Gargot de La Rochette: Héros de guerre, seigneur de Plaisance et gouverneur de Terre-Neuve
(notes diverse à revamper...)
On a reproché à Alexandre Dumas, auteur des Trois mousquetaires, de ne pas avoir écrit une aventure relatant la vie de Nicolas Gargot de La Rochette, dit Jambe-de-Bois. Pour lire une biographie académique de Gargot par J-Roger Comeau, suivre le lien attaché à son nom. Et pour une version plus détaillée, voir le site de M. Dominique TRIAUD-RICHARD.
Voyons quand même ici, un bref survol de Nicolas Gargot, né d'une famille protestante en 1619, fils de Hilaire Gargot un marchand de La Rochelle. Son grand-père maternel, Jacques l'Ardeau, aurait sauvé le roi Henri IV de Navarre de la noyade. Il prit tôt les armes, participant en 1636 au grand combat naval contre l'Espagne, puis participa à l'attaque de l'île Sainte-Marguerite l'année suivante.
On le retrouve ensuite en 1638 comme garde-magasin en Acadie, probablement au fort Latour, puis sur son chemin de retour en France, il est fait prisonnier par les Espagnols. Après sa libération, il patrouillât le long des côtes de la Bretagne.
En 1645, il prit part au siège de La Mothe en Lorraine [3], où il prit un coup de mousquet dans le genou, qui lui valut l'amputation, d'où le fameux sobriquet. Après deux ans de rétablissement à La Rochelle, il reprend les mers, commandant un navire à destination de Naples. Il est promu capitaine de navire en 1648 et patrouille les côtes de Terre-Neuve.
Il participe ensuite à une campagne sur Dunkerque en 1649, et la même année, est victime d'une mutinerie sur son navire. Les mutins le livre aux Espagnols, et il sera emprisonné à San Luca.
En 1653, il participe aux sièges de Bourg, de Libourne et de Bordeaux, puis en 1655, à celui de Pavie en Italie.
On lui accorde vers 1659 le fief de Plaisance sur l'île de Terre-Neuve, puis on le nomme le comte de Plaisance et gouverneur de l'ile en 1660. Il s'emploie d'abord à chasser les trois petits établissements anglais l'année suivante, puis y installe des colons en 1662, malgré des traversées très difficile avec La Flûte Royale, et L'Aigle d'Or.
Il y installe alors Thalon du Perron pour gouverner l'ile, et retourne en France pour préparer la traversée qui nous intéresse, celle de 1663. Gargot semble financer ces deux entreprises grâce au coffre du roi en prenant un chargement de passagers, colons, soldats et vivres au nom de ce dernier à destination de Québec.
Les événements de l’hiver 1662-1663 à Plaisance lance ses projets de seigneurie en déroute, et retourne en France en 1663 sans même y mettre les pieds.
Envoyé ensuite en ambassade en Suède, il meurt à son retour en France en 1664.
(notes diverse à revamper...)
On a reproché à Alexandre Dumas, auteur des Trois mousquetaires, de ne pas avoir écrit une aventure relatant la vie de Nicolas Gargot de La Rochette, dit Jambe-de-Bois. Pour lire une biographie académique de Gargot par J-Roger Comeau, suivre le lien attaché à son nom. Et pour une version plus détaillée, voir le site de M. Dominique TRIAUD-RICHARD.
Voyons quand même ici, un bref survol de Nicolas Gargot, né d'une famille protestante en 1619, fils de Hilaire Gargot un marchand de La Rochelle. Son grand-père maternel, Jacques l'Ardeau, aurait sauvé le roi Henri IV de Navarre de la noyade. Il prit tôt les armes, participant en 1636 au grand combat naval contre l'Espagne, puis participa à l'attaque de l'île Sainte-Marguerite l'année suivante.
On le retrouve ensuite en 1638 comme garde-magasin en Acadie, probablement au fort Latour, puis sur son chemin de retour en France, il est fait prisonnier par les Espagnols. Après sa libération, il patrouillât le long des côtes de la Bretagne.
En 1645, il prit part au siège de La Mothe en Lorraine [3], où il prit un coup de mousquet dans le genou, qui lui valut l'amputation, d'où le fameux sobriquet. Après deux ans de rétablissement à La Rochelle, il reprend les mers, commandant un navire à destination de Naples. Il est promu capitaine de navire en 1648 et patrouille les côtes de Terre-Neuve.
Il participe ensuite à une campagne sur Dunkerque en 1649, et la même année, est victime d'une mutinerie sur son navire. Les mutins le livre aux Espagnols, et il sera emprisonné à San Luca.
En 1653, il participe aux sièges de Bourg, de Libourne et de Bordeaux, puis en 1655, à celui de Pavie en Italie.
On lui accorde vers 1659 le fief de Plaisance sur l'île de Terre-Neuve, puis on le nomme le comte de Plaisance et gouverneur de l'ile en 1660. Il s'emploie d'abord à chasser les trois petits établissements anglais l'année suivante, puis y installe des colons en 1662, malgré des traversées très difficile avec La Flûte Royale, et L'Aigle d'Or.
Il y installe alors Thalon du Perron pour gouverner l'ile, et retourne en France pour préparer la traversée qui nous intéresse, celle de 1663. Gargot semble financer ces deux entreprises grâce au coffre du roi en prenant un chargement de passagers, colons, soldats et vivres au nom de ce dernier à destination de Québec.
Les événements de l’hiver 1662-1663 à Plaisance lance ses projets de seigneurie en déroute, et retourne en France en 1663 sans même y mettre les pieds.
Envoyé ensuite en ambassade en Suède, il meurt à son retour en France en 1664.
Voir aussi la notice de Guy Perron sur ce personnage.