M: vers 1588
14. Jean LÂNIER
(…)
maître des maîtres boulangers de La Rochelle
*Rg Sainte-Marguerite de La Rochelle
Notes: Cette famille semble la seule du nom sur la toute période.
(…)
maître des maîtres boulangers de La Rochelle
- ca 1562 n France (indéterminé).
- 30.1.1597 Laleu pr de Catherine Godin
- 5.4.1598 Laleu pr de Marie Maindaix
- 8.2.1601 SMLR* pr de Jeanne Berbion
- 9.3.1601 SMLR pr de Jean Chammet
- 6.5.1601 SMLR lem(aître) des m(aître)e(s) boulangers pr de Jean Vincent
- 19.8.1601 SMLR pr Guillaume Basset
- 11.11.1601 SMLR pr Jean Jourdain
- 9.3.1603 SMLR pr de Jean Bounin
- 9.10.1603 SMLR pr de Anne Renault
- 10.11.1603 SMLR pr de Paul Paquer
- 19.7.1606 SMLR pr de Marguerite Raby
- 5.11.1606 SMLR pr de Jean Chappes
- 10.2.1610 SMLR pr de Elizabeth Clement
- 16.10.1610 Jean Lanier boulanger pr de Marie Pain, future de Denis Giton (ancêtres canadiens).
- apr 3.1612 d La Rochelle.
*Rg Sainte-Marguerite de La Rochelle
Notes: Cette famille semble la seule du nom sur la toute période.
15. Cateline BARAIL dite BARAU
(…)
Notes: Il existe plusieurs familles Barreau à La Rochelle vers 1600. Mais aucun rapprochement n’a été constaté entre ces dernières et Cateline Barau. D’après sa signature primitive, nous croyons qu’elle est d’origine étrangère, et son nom a été assimilé à celui mieux connu dans la cité. Une signature identique en ADN mitocondrial retracé en Catalogne semble soutenir cette interprétation.
(…)
- ca 1565 p.-ê. n Pays Basques ou Gascogne?
- 13.11.1599 SMLR mr de Michel Brousset
- 17.7.1601 SMLR mr de Louis Bronard
- 26.10.1602 SMLR mr de Catherine Quard
- 22.5.1605 SMLR mr de Pierre Breton
- 1.4.1606 SMLR mr de Françoise Jarry
- 29.4.1607 SMLR mr de Catherine Fleury
- 5.7.1609 SMLR mr de Pierre Giton fils Jean Giton Me des Me boulangers.
- 22.12.1609 SMLR mr de Jean Chappes
- 4.9.1613 SMLR mr de Marie Cauvin (n'a pas signé)
- 20.11.1613 SMLR mr de Catherine Chappes
- apr 11.1613 d La Rochelle.
Notes: Il existe plusieurs familles Barreau à La Rochelle vers 1600. Mais aucun rapprochement n’a été constaté entre ces dernières et Cateline Barau. D’après sa signature primitive, nous croyons qu’elle est d’origine étrangère, et son nom a été assimilé à celui mieux connu dans la cité. Une signature identique en ADN mitocondrial retracé en Catalogne semble soutenir cette interprétation.
Enfants:
- ANDRÉ LANIER (prob.) n ca1589, m vers 1609 Renée GIRARD. Ont: Marie 1610.
- JEANNE LANIER n ca1591, m1 SMLR 5.11.1611 Pierre PERRA ou Perea (... & Pentecôte Geoffrion), m2 vers 1619 Charles de CHARTRES. Ont: Marie Pera 1612, Jeanne Pera 1614, Pierre Pera 1616, Catherine Pera 1618 et Jean de Chartres 1620.
- LOUIZE LANIER n ca1593, m SMLR 3.11.1620 Jehan MARCHAYS d’Aigrfeuille-d’Aunis [Tn Isaac Auboyneau marchand, Guillaume Feniou, Jean Piraudeau tous habitants cette ville]. Elle est cité marraine chez des boulangers de La Rochelle.
- JEANNE dite JANINE LANIER b Laleu 25.1.1595 (pr Guyon Tharays mr Jeanne Jouseaume), (peut-être selon DS) m vers 1618 Nicolas ROUSSELOT. Ont: Nicole vers 1619 et Claire vers 1621.
- JACQUES LANIER b Laleu 19.3.1596 (pr Jacques Montaigré mr Guillemette Renier)
- MICHEL LANIER b SMLR 3.3.1597 (pr Michel Bodin mr Marie Bareau veuve Louis Thibault marchand), m (sûrement) vers 1635 Bastienne PELLETIER. Établi à Aytré. Ont: Antoinette 1637 et Michel 1641.
- MATHURINE LANIER b SMLR 3.6.1601 (pr Mathurine Graton mr Mathurine Marchant).
- ELISABETH dite ISABELLE LANIER b SMLR 20.10.1602 (pr Isaac Auboineau mr dlle Elisabeth Moisseau femme sire Pierre Bouldron). mr (Isabelle) de Jacques Bretonneau en 1619, n’a pas signé.
- HÉLÈNE LANIER b SMLR 10.4.1604 (pr François Le Breton mr Helene Lionnet).
- MARIE LANIER b SMLR 12.2.1606 (pr Jacques Thibault mr Marie Bouildron).
- JACQUETTE LANIER b SMLR 6.12.1612 (pr Jean Gaigneur procureur mr Francoise Bouildois).
La famille Lânier
Il n’y a qu’une seule famille Lanier active à La Rochelle entre 1595 et 1609, date estimé du mariage du présumé aîné de la famille André Lanier avec Renée Girard. Mais d'autres ont pu passer par là. Si notre Jeanne est bien de cette famille, on recense huit baptême entre 1595 et 1612. La famille habite la paroisse St-Nicolas, mais ce lieu de culte est aux mains des protestants à cette époque. Le couple fait d’abord baptiser les deux premiers enfants connus à Laleu hors les murs, puis dans la paroisse Sainte Marguerite quand l’église est restitué aux catholiques vers 1599.
Le couple aurait eût trois enfants avant la naissance de Jeanne en 1595. Cela reste au conditionnel, car nous estimons que le couple a eut deux filles prénommées Jeanne. En forçant la chronologie, on peut quand même entretenir la possibilité que la même Jeanne prennent mari (Pierre Pera) à 16 ans en 1611, un deuxième à 24 ans (Charles de Chartres) puis Nicolas Rousselot vers 1621 à 26 ans. Pour ce faire, Nicole Rousselot doit épouser son mari à 14 ans. Comme une première Jeanne Lanier apparaît comme marraine dès 1603, nous pensons qu’ils s’agit d’une soeur aîné qui aurait alors environ 13 ans, plutôt que les 8 ans de la deuxième, qui semble improbable avant sa confirmation. Outre que cette première Jeanne (m1 Pera m2 de Chartres), il y aurait aussi André déjà cité, et Louise qui épouse le marchand Jean Marchay en 1620 et nommée marraine le mois suivant au baptême de Pierre Pera fils.
Jean Lânier est maître boulanger à La Rochelle. Pour un certain temps, il est nommé «Maître des maître boulangers». Il sera suivi dans ces fonctions par deux autres ancêtres de Canadiens dont Jean GITON (à venir) et Nicolas PAIN. Ce corps de métier semble résister particulièrement à la Réforme.
Jean Lânier et sa femme Cateline Barau dit Barail sont souvent sollicités chez leurs coreligionnaires, et apparaissent souvent comme parrain et marraine dans les registres de La Rochelle. Jean Lânier ne signe pas, mais sa femme nous laisse de nombreux exemplaire de son nom, de sa main. On peut déjà voir l’évolution de son patronyme Barail, que les scribes traduisent aussitôt à Barreau ou Barau, version à laquelle elle semble se résignent finalement avec l’âge.
Il n’y a qu’une seule famille Lanier active à La Rochelle entre 1595 et 1609, date estimé du mariage du présumé aîné de la famille André Lanier avec Renée Girard. Mais d'autres ont pu passer par là. Si notre Jeanne est bien de cette famille, on recense huit baptême entre 1595 et 1612. La famille habite la paroisse St-Nicolas, mais ce lieu de culte est aux mains des protestants à cette époque. Le couple fait d’abord baptiser les deux premiers enfants connus à Laleu hors les murs, puis dans la paroisse Sainte Marguerite quand l’église est restitué aux catholiques vers 1599.
Le couple aurait eût trois enfants avant la naissance de Jeanne en 1595. Cela reste au conditionnel, car nous estimons que le couple a eut deux filles prénommées Jeanne. En forçant la chronologie, on peut quand même entretenir la possibilité que la même Jeanne prennent mari (Pierre Pera) à 16 ans en 1611, un deuxième à 24 ans (Charles de Chartres) puis Nicolas Rousselot vers 1621 à 26 ans. Pour ce faire, Nicole Rousselot doit épouser son mari à 14 ans. Comme une première Jeanne Lanier apparaît comme marraine dès 1603, nous pensons qu’ils s’agit d’une soeur aîné qui aurait alors environ 13 ans, plutôt que les 8 ans de la deuxième, qui semble improbable avant sa confirmation. Outre que cette première Jeanne (m1 Pera m2 de Chartres), il y aurait aussi André déjà cité, et Louise qui épouse le marchand Jean Marchay en 1620 et nommée marraine le mois suivant au baptême de Pierre Pera fils.
Jean Lânier est maître boulanger à La Rochelle. Pour un certain temps, il est nommé «Maître des maître boulangers». Il sera suivi dans ces fonctions par deux autres ancêtres de Canadiens dont Jean GITON (à venir) et Nicolas PAIN. Ce corps de métier semble résister particulièrement à la Réforme.
Jean Lânier et sa femme Cateline Barau dit Barail sont souvent sollicités chez leurs coreligionnaires, et apparaissent souvent comme parrain et marraine dans les registres de La Rochelle. Jean Lânier ne signe pas, mais sa femme nous laisse de nombreux exemplaire de son nom, de sa main. On peut déjà voir l’évolution de son patronyme Barail, que les scribes traduisent aussitôt à Barreau ou Barau, version à laquelle elle semble se résignent finalement avec l’âge.
Sources:
- Rg Sainte-Marguerite de La Rochelle, Archives départementales de la Charente-Maritime
- Rg Laleu (auj. La Rochelle), idem.