Le père de Charles, Nicolas, n’est pas originaire de Sartilly, mais s’y établi avant 1715. La famille POIDEVIN est plutôt originaire de Champcey, et Nicolas comme ses frères ont la bougeotte. Nicolas est d’abord installé à Bacilly, et rentre à Champcey pour se marier en 1699 avec Anne COQUELIN, de Sartilly. Cinq mois après le décès de sa première épouse, Nicolas se rend à Ronthon pour l’union avec Jeanne CHEMIN.
C’est grâce à l’Étude LECOUFLE, dont le mariage en 1775 à Ronthon de Jean Louis LECOUFLE avec Marie Jeanne POITEVIN, qui a fourni l’indice de Ronthon pour retracer le mariage POIDVIN-CHEMIN, car les actes à Sartilly postérieurs n’offrent aucun indice à cet effet. Le père de cette Poitevin, Jacques POIDVIN né le 19.5.1718 à Sartilly, est bel et bien le frère de l’immigrant Charles POIDVIN.
Parent des HÉON Acadiens?
Il faut ici signaler la contribution de Myriam Larouche, généalogiste de la famille Héon acadienne!
Les Héon canadiens issus de Charles sont également originaire de la paroisse de Champcey. Tout semble indiquer que cette famille est très ancienne dans la paroisse vu le nombre branches en présence dans les premiers registres conservés de la paroisse. Les premiers mariages Héon-Héon ne requièrent aucune dispense de consanguinité.
La branche de l’acadien descend de la souche de Jacques HÉON & Catherine Le Boulleur, alors que la grand-mère paternelle de Charles Poidvin descend de Michel HÉON. Il est donc, au mieux cousin 3°-3° de Jacques.
Il faut ici signaler la contribution de Myriam Larouche, généalogiste de la famille Héon acadienne!
Les Héon canadiens issus de Charles sont également originaire de la paroisse de Champcey. Tout semble indiquer que cette famille est très ancienne dans la paroisse vu le nombre branches en présence dans les premiers registres conservés de la paroisse. Les premiers mariages Héon-Héon ne requièrent aucune dispense de consanguinité.
La branche de l’acadien descend de la souche de Jacques HÉON & Catherine Le Boulleur, alors que la grand-mère paternelle de Charles Poidvin descend de Michel HÉON. Il est donc, au mieux cousin 3°-3° de Jacques.
2. Nicolas POIDVIN & 3. Jeanne CHEMIN
4. Pierre Le POIDVIN & 5. Anne HÉON
6. Jean CHEMIN & 7. Jeanne GAUTIER
8. Guillaume le POIDVIN du Tremblay & 9. Jeanne BALLOYS
10. Michel HÉON & 11. Marguerite LE MARTHE
12. Jacques CHEMIN & 13. Julienne MOIRÉE
14. Jacques GAUTIER & 15. Yvonne FONTAINE
16. Jean Le POIDVIN
23. Léonard MOIRÉE
4. Pierre Le POIDVIN & 5. Anne HÉON
6. Jean CHEMIN & 7. Jeanne GAUTIER
8. Guillaume le POIDVIN du Tremblay & 9. Jeanne BALLOYS
10. Michel HÉON & 11. Marguerite LE MARTHE
12. Jacques CHEMIN & 13. Julienne MOIRÉE
14. Jacques GAUTIER & 15. Yvonne FONTAINE
16. Jean Le POIDVIN
23. Léonard MOIRÉE
La souche de la famille POIDVIN est bien installée au Village de la Tremblay, un hameau de la paroisse de Champcey sur les limites de celle de Monviron (aujourd’hui abandonné). Il y avait des habitations autour d’un carrefour, qui forme aujourd’hui un cul-de-sac sur le plan ci dessus. Une artère coupait les champs direction sud-sud-ouest, et l’autre rejoignait Montviron.
Les MOIRÉE et la filière du Mont-Saint-Michel
L’architecture médiévale du bourg du Mont-Saint-Michel. Le Mont-Saint-Michel est à partir des hauteurs de Dragey-Ronthon.
Le mariage de Jean CHEMIN avec Jeanne GAUTHIER à Ronthon le 26.11.1671, n’indique pas le nom de la mère du marié (il est simplement dit fils de Jacques). Julienne MOIRÉE est connue uniquement par sa sépulture en 1687 où elle est indiquée veuve de Jacques CHEMIN. Les témoins du mariage de 1671 viennent heureusement supporter cet état de fait. Les témoins sont : Jacques (père) et Robert Gaultier, Jacques Moiree et Gilles Moiree bourgeois de Mont St-Michel.
Les registres du Mont-Saint-Michel sont conservés depuis 1595, mais compte de nombreuses lacunes.
Les registres du Mont-Saint-Michel sont conservés depuis 1595, mais compte de nombreuses lacunes.
Jacques MOIRÉE ne semble pas présent au Mont-Saint-Michel avant 1671, la qualité de bourgeois est peut-être valide uniquement pour Gilles. Jacques Moiré témoin en 1671 semble plutôt un oncle du marié habitant Ronthon, et nommé avant le bourgeois par ancienneté comme on va le voir.
Gilles MOIRÉE est cependant mieux connu. Ce Gilles MOIRÉE est-il un frère de Julienne MOIRÉE? Les registres du lieu montrent plutôt qu’il est le fils de feu Gilles MOIRÉE & Jeanne LeFORT.
La première mention de Gilles MOIRÉE au Mont-Saint-Michel s’avère à son mariage du 24.9.1634. Il est donné fils de Léonard de la paroisse de Ronthon. Tout porte à croire, selon la chronologie en place, que Gilles Moirée de Ronthon marié au Mont-Saint-Michel est le frère de Julienne. Comme les registres de Ronthon n’ont pas été conservés sur cette période, ce sont les registres du Mont-Saint-Michel qui livrent le nom de l’ancêtre Moirée. Gilles MOIRÉE bourgeois du Mont-Saint-Michel en 1671 serait donc le cousin germain maternel du marié Jean CHEMIN.
Gilles MOIRÉE est cependant mieux connu. Ce Gilles MOIRÉE est-il un frère de Julienne MOIRÉE? Les registres du lieu montrent plutôt qu’il est le fils de feu Gilles MOIRÉE & Jeanne LeFORT.
La première mention de Gilles MOIRÉE au Mont-Saint-Michel s’avère à son mariage du 24.9.1634. Il est donné fils de Léonard de la paroisse de Ronthon. Tout porte à croire, selon la chronologie en place, que Gilles Moirée de Ronthon marié au Mont-Saint-Michel est le frère de Julienne. Comme les registres de Ronthon n’ont pas été conservés sur cette période, ce sont les registres du Mont-Saint-Michel qui livrent le nom de l’ancêtre Moirée. Gilles MOIRÉE bourgeois du Mont-Saint-Michel en 1671 serait donc le cousin germain maternel du marié Jean CHEMIN.