M: app 1544 Montreuil

(signent:
62. Pierre VITRY dit Guigny
(Pierre & Louise SYON)

laboureur de Montreuil

  • app 1517 n
47. Perrette BÉQUINANRD
(...)

  • app 1518 n (lieu inconnu).
Perrette est la seule qui porte ce patronyme à Montreuil entre 1536 et 1608
Les enfants  connus ou présumés de Pierre Vitry et Perrette Béquinard:

  1. Pierre de Vitry dit Guigny o app. 1535 m 1556 Colette Girard;
  2. Perrette de Vitry b 13 août 1540 Montreuil (Pn Gilles Gaudin, Mn Perrette Troussevache et Jeanne de Vitry); m Guillaume Guérin.
  3. Nicolas de Vitry o app. 1542 (présumé, à prouver).
  4. Denis de Vitry b 9 mai 1543 Montreuil; s 30 avril 1551 Montreuil.
  5. Marie de Vitry o app. 1545 (présumé, à prouver).
Le maillage des familles Vitry est très complexe sur Montreuil vu la fréquence élevée de ce nom. Grâce à la reconstition de la population en cours sur Montreuil, on parvient à dessiner un portrait de cette branche dite «de Guigny», que j'espère commence à être plus précis. Cette famille est reconstruite selon les scénarios les plus probables selon les documents connus, mais n'est pas à l'abris d'erreurs.

Piere dit Guigny est dit fils de Pierre à son décès. Ce Pierre Vitry dit Guigny qui est époux de Louise Syon semble le bon car Pierre leur fils partage une pièce avec son frère utérin Pierre Durant en 1543. Pierre Vitry semble donc fils de
Pierre Vitry dit Guigny & Louise Syon selon l'étude en cours.

On ne connaît pas la filiation de Perrette Béquinard. Elle est la seule de ce patronyme rencontré à Montreuil.
Grâce à la déclaration des terres qui suit, on sait que le 19 décembre 1537, Pierre de Vitry (fs Pierre) dit Guigny achète de Philippe Mollet, huit perches et demi de vignes sis à cheval sur les lieux-dits Le Charré et Le Chavot (Chavaux) à Montreuil, lors d'une Vente devant les notaires Sarazin [?] et (Michel de) Félin à Paris, paroisse Saint-Gervais. [AN MC/Et/III/2-40, citée au Terrier].
Stacks Image 27981
Pierre est cité à deux reprise au Terrier du fief Décanal à La Pissotte en 1537. D'abord, pour sa déclaration du quartier de vignes quartier de vignes à La Varenne qu'il semble hériter de sa mère (selon le terrier de 1543) qu'il semble faire avec les autres au relevé terrier (recensement des terres). On ajout à cette première mention les 8 perches et demi acquise en fin d'année de Philippe Molet. Plus loin, dans une section réservée à la suite des transactions des pièces du fief, on y inscrit particulièrement la vente de 8 perches et demi à Pierre le 19 décembre 1537 par Philippe Mollet [AN S/340/Rg1537].
Dans le Terrier du fief Décanal de 1543 Pierre Vitry fils de Pierre dit Guigny déclare à nouveau ses deux pièces de vignes, dont un quartier de vignes à la Varenne, puis 8 perches et demi de vignes au Chavot (métro Croix de Chavaux ligne 9). Selon les notes en marge (postérieurement), il est indiqué que la première pièce sera léguée à Pierre Durant, frère utérin présumé de Pierre Vitry. Pierre semble donc tenir cette pièce au nom de sa mère, détail souvent omis dans ce terrier mais qu'on connaît être Louise Syon. La deuxième pièce fait partie de la communauté des biens Vitry-Bécquenard.
Il ne reste que plus que 6 perches de vignes de cette dernière pièce lorsqu'il déclare le 15 février 1552 dans le troisième Terrier du fief Décanal [AN S/340/Rg1552]. La pièce semble avoir été amputée de deux perches et demi ou deux perches selon, depuis 1543. Elle est peut-être déjà léguée en partie à leur fils Pierre comme semble déjà l'indiquer la note marginale à la mention de 1543, sans qu'elle ne précise pas la superficie légué . On ne précise pas en de quel Pierre Vitry il s'agit sur cette mention, mais comme on y indique encore que la pièce a été acquise de Philippe Mollet, cela démontre que c'est bien le même. Il y a cinq autres Pierre Vitry identifés dans ce même terrier, dont: Pierre Vitry époux de Guillemette Godin, Pierre Vitry fs Nicolas laboureur, Pierre Vitry dit Lâchet fs Jean laboureur, Pierre Vitry l'aîné dit Pissotte laboureur et Pierre Vitry le jeune fs Pierre laboureur. Le dernier pourrait porter à confusion avec le nôte, mais il détient beaucoup plus de vignes que les autres au long des terriers, soit plus de deux arpents, ou 212,5 perches en 1552 dans ce fief seul. C'est un réel casse-tête dans lequel je ne commence qu'à y voir clair.
Stacks Image 28006
Le 11 décembre 1557, Pierre Vitry dit Gagny laboureur demeurant à Montreuil déclare qu'il est propriétaire de 16 perches de vignes au lieu-dit Chavot, au Terrier du fief de la Sainte Chapelle du Palais Royal de Paris [AN MC/Et/CVII/4/Tr1557]. Chavot (auj. station de métro Croix de Chavaux) est situé à l'angle sud-ouest du chemin de Paris et du chemin de Vincennes, et se trouve à cheval sur les fiefs Décanal et de la Sainte-Chapelle.
Pierre Vitry décède et est enterré le 8 octobre 1558 Montreuil. Son fils Pierre Vitry règle les frais funéraires en quelques versements. On voit qu'il s'agit d'une personne bien établie et respectée car on n'épargne pas les moyens.
Stacks Image 28008
Stacks Image 28013
Le 9 septembre 1571, Perrette Becquignard veuve de feu Pierre Vitry dit Gognier demeurant à Montreuil déclare la pièce qu'elle tient au Terrier de Saint-Germain-l'Auxerrois à Montreuil. C'est Denis Savart greffier de Montreuil qui est chargé de compiler le terrier. La veuve déclare être «debtemptaresse et proprieterresse» de 16 perches de vignes, avoisinantes de Barthélemy Prévost mais aussi des héritiers de Nicolas Laizier (ancêtres Savard). La pièce est chargée de 2 derniers de cens, et 12 deniers de rente. Pierre Pesnon et Quentin Savart accompagnent la veuve comme témoins lors de sa déclaration.
Recherches (reconstitution des familles de Montreuil 16e s.):
Denis J. Savard, octobre 2006-2008, 2015