M: vers 1596 Montreuil
Enfants:
- MARIE ADAM n 27 mars 1598 (mr Marie Chauvin et Perrette Simon, pr Michel Prévost); m 23.8.1620 Montreuil Pierre LAUREAU/LORIOT.
- NICOLE ADAM n 13 août 1599 Montreuil (pr Nicolas Le Roy, mr Nicole ____ et Michelle Durant); m 1621 MATHIEU GUAY
- BARBE ADAM n 8 janvier 1601 Montreuil; (pr Germain Minguet, mr Barbe Girard et Barbe Lepere); probablement décédée jeune.
- PIERRE ADAM n 22 février 1603 Montreuil (pr Pierre Penon et Pierre Solavin, mr Denise Dory); probablement décédé jeune.
- CLAUDE ADAM n 10 septembre 1604 Montreuil (pr Claude Girard et Jean Girard, mr Barbe Adam); m avant 1630 Nicole Billet.
- PIERRE ADAM n 28 août 1606 Montreuil (pr Antoine Depied mr Catherine Baudeau et Jeanne Chauvin); probablement décédé jeune.
- MARGUERITE ADAM n 14 décembre 1607 Montreuil (pr Louis Houdart et Denis Syon, mr Jeanne Porte [Porée ou de La Porte?]); m avant 1629 Antoine Bidault.
- PIERRE ADAM n 30 août 1610 Montreuil (pr Philippe Mainguet et et Robert Hervy, mr Perrette Adam); m 10.8.1642 Jeanne Lahaye.
- JEANNE ADAM n 7 mars 1612 Montreuil (pr Hubert Pépin fils de Jean, mr Jeanne Girard et Jenne Pesnon fille de Pierre); m avant 1633 Jean Thioust.
- GENEVIÈVE ADAM n 28 novembre 1614 Montreuil (pr Elie [?] Le Roy, mr Geneviève Préaux et Perrette Prévost); peut-être m 2.5.1638 Augustin Vitry?
Pierre Adam le jeune est né vers 1572 à Montreuil. Il est le fils de Pierre Adam le jeune et Anne Pépin. Sa naissance n'a pas été retrouvé car les registres de la paroisse Saint Pierre Saint Paul de Montreuil sont lacunaires pour cette année précise. Sa filiation a posé un problème difficile par les nombreux Pierre Adam. Cette branche a tendance à nommer plusieurs fils du même nom:
Preuves de l'identité de Pierre Adam dit le jeune fils de Pierre
Divers actes nous identifie l'époux de Suzanne Chauvin comme Pierre Adam dit le jeune fils de Pierre.
On a longtemps cru qu'il était le fils de Pierre Adam dit l'aîné et de Martine Pépin car un Pierre Adam le jeune lui est souvent associé. Mais Pierre Adam m Suzanne Chauvin est plutôt fils le de Pierre Adam & Anne Pépin.
En fait, il existe vers 1608 deux Pierre Adam dit le jeune fils de Pierre.
Le père de Pierre Adam m Susanne Chauvin aurait d'abord porté le sobriquet «l'aîné», mais comme il décède assez tôt, c'est son frère homonyme qui reprend le sobriquet pour se distinguer de son neveu et de son propre fils.
Bien que la naissance de Pierre Adam le jeune époux de Susanne Chauvin n'a pas été retrouvé, elle semble se situer dans la période lacunaire des régistre paroissiaux, soit vers 1572. Ce fait concorde donc avec le décès de Pierre Adam en 1636 alors dit âgé de 62 ans.
L'analyse des parrains et marraines choisis par Pierre Adam le jeune et Susanne Chauvin, qui avait d'abord semé le doute quant à la filiation de Pierre Adam le jeune, rapproche davantage ce derniers aux enfants de Pierre Adam & Anne Pépin, plutôt qu'à Pierre Adam & Martine Pépin.
Divers actes nous identifie l'époux de Suzanne Chauvin comme Pierre Adam dit le jeune fils de Pierre.
On a longtemps cru qu'il était le fils de Pierre Adam dit l'aîné et de Martine Pépin car un Pierre Adam le jeune lui est souvent associé. Mais Pierre Adam m Suzanne Chauvin est plutôt fils le de Pierre Adam & Anne Pépin.
En fait, il existe vers 1608 deux Pierre Adam dit le jeune fils de Pierre.
- Dans un demande d'élargissement (libération) de prison pour Germain Adam fils de Pierre l'aîné & Martine Pépin le 13 août 1608 [AD93 Et/CXXXI/7], Pierre Adam l'aîné son père, Philippe Adam présumé oncle et Pierre Adam le jeune présumé frère (on n'indique pas la filiation de Pierre le jeune et de Philippe, mais ils sont connus) portent caution pour Germain. On précise dans cet acte que Pierre Adam le jeune ne sait pas signer.
- Moins trois mois plus tôt, soit le 19 mai 1608, Pierre Adam le jeune et Suzanne Chauvin sa femme passent un Accord [AD93 Et/CXXXI/7] avec Ragon Pierrestz. Dans cet acte, comme dans d'autres exemple, Pierre Adam le jeune apposer sa signature.
Le père de Pierre Adam m Susanne Chauvin aurait d'abord porté le sobriquet «l'aîné», mais comme il décède assez tôt, c'est son frère homonyme qui reprend le sobriquet pour se distinguer de son neveu et de son propre fils.
Bien que la naissance de Pierre Adam le jeune époux de Susanne Chauvin n'a pas été retrouvé, elle semble se situer dans la période lacunaire des régistre paroissiaux, soit vers 1572. Ce fait concorde donc avec le décès de Pierre Adam en 1636 alors dit âgé de 62 ans.
L'analyse des parrains et marraines choisis par Pierre Adam le jeune et Susanne Chauvin, qui avait d'abord semé le doute quant à la filiation de Pierre Adam le jeune, rapproche davantage ce derniers aux enfants de Pierre Adam & Anne Pépin, plutôt qu'à Pierre Adam & Martine Pépin.
C'est vers 1596 que Pierre Adam le jeune épouse Susanne Chauvin, selon les naissannces du couple qui débutent en 1598.
Pierre Adam le jeune se présente devant la justice de Montreuil le 5 avril 1604, car il a déposé une plainte contre un nommé Pierre Préaux. Sa présence est attesté dans les registres d'Audiences [ANF Z/2/2482]. Mais comme le défendeur est absent, la cause est remise à plus tard. On ignore pour l'instant la nature du désaccord. Il est possible que cette poursuite n'a pas de suite, si les parties ont réglé à l'amiable entre-temps. On l'a vu dans plusieurs exemples déjà, les procès sont très onéreux, car il faut payer jusqu'aux témoins.
Le 23 août 1604, Pierre Adam le jeune est cité avec plusieurs villageois dans une cause en justice qui traite d'une école pour les enfants. Ce fait est tiré des Audiences de la justice de Montreuil, qui malheureusement est trop souvent dénudé de détails [ANF Z2/2482]. À cette occasion, le procureur fiscal est demandeur contre le groupe. Sont nommés avec Pierre Adam: Pierre Guérin l'aîné, Robert Deste, Antoine Savard, Thomas Préaux, Guillaume Syon, Pierre Adam le jeune, Pierre Lureau, Jean Hure le jeune, Nicolas Girodier, Guillaume Chevreau le jeune, Vincent Vitry et Pierre Villot comme défendeurs.
Le 17 juillet 1607, Claude Cambray fait rédiger une Lettre de reconnaissance envers Pierre Adam le jeune. C'est que la veille, alors que Cambray et Pierre Adam jouent aux quilles chez Roch Coquonnier, marchand, Cambray aurait insulté Adam. Pour éviter un procès pour atteinte à l'honneur, Claude Cambray, laboureur au Luat paroisse Montreuil passe ces lettres afin de s'excuser pour les paroles prononcés. Il reconnaît qu'il se pavannait et ne connaît Pierre Adam le jeune que pour être un homme bien et honnête. Il semblerait que Pierre aurait refusé de payer l'addition de 40 sols, ce qui aurait emporté de Cambray. Pierre Adam ne signe pas car il est destinataire des lettres.
Selon une Sentence [Cité 19.5.1608, AD93 Et/CXXXI.7] du 29 janvier 1608, Pierre Adam le jeune a intenté un procès dans les semaines qui précède cette décision, contre Ragon Fiènet un maître charpentier de la Basse-cour du Bois de Vincennes. La nature du différent, comme le reste de la cause nous est pour l'instant inconnue. Mais les Audiences de la justice de Montreuil qui attendent d'être dépouillées sur cette période, éclaireront peut-être notre chandelle. Ces audiences, rédigée à toute vitesse lors des procédures donc d'une main d'écriture tout à fait horrible, devraient être dépouillées au courant de l'année (2007). On présume que Pierre Adam a perdu ce procès, selon le transport à Ragon Fiènet qui suit.
Sans doute pour simplifier la transaction annoncée, Jean Chauvin, demeurant à Conflans (94), cède sa part du bail du pressoir de la Basse-cour à sa soeur Susanne et son beau-frère Pierre Adam lors d'un Transport du 10 mai 1608 [Cité 19.5.1608, AD93/Et/CXXXI.7]. L'original de cet acte semble avoir été rédigé devant le greffier de Montreuil, car il ne figure pas au relevé de M. Testart qui date de 1991. Jean Chauvin cède donc sa part du bail, qui avait été hérité de leur père Edmon Chauvin.
Bail du pressoir de la Basse-cour (transactions cités ou induites)
- App. 1585: Bail du pressoir place et lieux de la Basse-Cour. Trésoriers de France à Edmond Chauvin et Gilles Marsal. [la date n'est pas indiquée, mais dois précéder l'échange qui suit];
- 2 mai 1588: Échange. Gilles Marsal à Edmond Chauvin [le bien en échange inconnu, Marsal semble échanger sa part du bail du pressoir à Edmond Chauvin selon la suite];
- app. 1600: Partage (transport). Succession de Edmon Chauvin à Jean Chauvin et Susanne Chauvin ses enfants. [Acte inconnu mais induit selon la description de la succession];
- 29 janvier 1608: Sentence de procès. Pierre Adam contre Ragon Fiènet. [Le sujet de la discorde est encore inconnu. Ragon semble gagner sa défense.];
- 10 mai 1608: Transport du bail. Jean Chauvin à Susanne Chauvin sa soeur et Pierre Adam. [Jean Chauvin donne sa part du bail du pressoir à Pierre Adam son beau-frère].
Toujours le 13 août 1608, Pierre Adam l'aîné et Martine Pépin sa femme et Philippe Adam encore devant Mallot le tabellion font rédiger une minute de Dédommagement envers Pierre Adam le jeune qui est venu à leur aide [AD93 Et/CXXXI.7]. Comme les procédures judiciaires pour faire libérer Germain Adam sont toujours en cours, aucune somme n'est pour l'instant précisée. Mais ils promettent de lui rembourser les dépenses, dommages et intérêt relevant de cette affaire. Les Audiences de la justice de Montreuil [ANF Z2/2482], en cours de dépouillement, apporteront peut être un peu de lumière sur les raisons de l'emprisonnement du cousin. Selon des Minutes de justice qui restent à dépouiller et transcrire [ANF Z2/2515], Pierre Adam le jeune sera bientôt emprisonné à son tour, à la requête du procureur fiscal Quentin Sellerin. Il s'agit peut-être de la suite de la même affaire. Peut-être que Germain a disparu avant sa comparution prévue le 18 août?
Pierre Adam le jeune fait l'achat de vignes le 12 février 1619, pendant l'entre-saison vinicole. C'est en ce jour que l'on trouve cette Vente de vignes [AD93/Et/CXXXI.23] par Nicolas Chauvin et sa femme Nicole de La Fuchère, à Pierre Adam le jeune. Ce Nicolas Chauvin ne semble pas un frère de Suzanne car il n'est pas cité ailleurs (successions). Il pourrait plutôt être son oncle, né en 1548 dont la destinée est autrement inconnue. La vente porte sur 7,5 perches sises au lieu-dit L'Épine, voisines d'une pièce que Pierre appartient déjà. On pourrait penser que Pierre rassemble deux pièces qui en étaient une à l'origine issue du patrimoine Chauvin, mais la vente précise bien que les 7,5 perches appartiennent aux vendeurs du propre de Nicole de La Fuchère. Cette dernière, probablement de la famille de La Pissotte dont un seul foyer semble survivre. Comme aucun héritier de La Fuchère ne se présente comme preneur, Nicolas Chauvin vend donc plutôt la pièce à sa présumée nièce Suzanne Chauvin. Pierre Adam nen signe pas ce document, car c'est Nicolas Chauvin qui affirme qu'il transporte la pièce à Pierre Adam et donne quittance des 45 £ reçues de ce dernier.
L'oncle de Pierre Adam le jeune, Pierre Adam l'aîné décède vers 1628. Depuis cette date donc, alors que son fils atteint ses 18 ans, notre Pierre semble adopter dès lors l'épithète de l'aîné. Sans connaître ce fait, l'acte qui sui pourrait nous induire en erreur.
Pierre décède le 31 décembre 1636 à Montreuil. Il est dit âgé d'environ 62 ans.
Suite à son décès, ses huit enfants cherchent ensemble à racheter les autres portions de rente due à Michel Frémy vendue en 1619, après la portion rachetée de Jean Cochu par Pierre avant son décès. Les huit cohéritiers Adam Claude et Pierre Adam, Pierre Laureau et Marie Adam sa femme, Mathieu Guay et Nicole Adam sa femme, Antoine Bidault et Marguerite Adam sa femme, Jean Thioust et Jeanne Adam sa femme, et Geneviève Adam - retrouvent l'un des héritiers de Michel Frémy, Denis Couteux le jeune jardinier à Montreuil à cause de Louise Frémy sa femme, le 15 mars 1637 et appellent le tabellion du lieu pour passer un nouveau Rachat de rente [AD93/2E6.32/CXXXI.65]. Contrairement en décembre précédant, ils rachètent cette part évaluée 14 sols 3 deniers, pour la somme de 11£ 8 sols 6 deniers. Cela correspond bien à la septième partie tel que précisé. Si il faut lire dans les faits:: «rachètent la deuxième de huit parties de 100 sols» en raison du rachat précédant, alors les héritiers paient trop , soit un huitième de rente pour le prix d'un septième. Pour l'instant, comme nous ne connaissons que sept enfants, une erreur de calcul en décembre 1636 semble plus probable. Donc, feu Pierre a plutôt bénéficié d'un rabais. Les fils Claude et Pierre signent avec des gendre, mais Mathieu Guait ne sait signer. Il est intéressant de noter que malgré le fait que Pierre Adam a bénéficié de l'épithète "l'aîné" - très tard -, il retrouve une fois décédé l'épithète qui fut le sien presque toute sa vie. Comme quoi parmi les morts, il doit encore se distinguer de son oncle (et de son père).
Son épouse Suzanne Chauvin décède à son tour le 30 mars 1640 aussi à Montreuil. Bien que ces actes sont très bref, on indique bien qu'elle est la veuve de Pierre Adam.
Recherches (reconstitution des familles de Montreuil 16e s.):
Denis J. Savard, octobre 2006-2008, 2015
Denis J. Savard, octobre 2006-2008, 2015