Le père BOUDOT, est sans doute un pêcheur normand parmi ceux évoqués dans Les Métis Acadiens de la Baie des Chaleurs, de Victorin N. Mallet (2010). Il aurait fondé la lignée mâle des Boudeau (sans doute par Jean, dont la veuve est cité voisine de Marie Boudot au même recensement), qui se fond vraisemblablement aux familles micmacs de la baie des Chaleurs. Passant de Boudeau dit Louisotte à Wisotte, ce nom est fréquent sur la réserve Listuguj (Ristigouche). Les filles épousent plutôt des pêcheurs européens (LeCoufle, Chicoine dit Cotton) et s’intègrent à leur communauté.
Son épouse était sans doute une Gaspésienne (Mi'kmaq) de la région. Mais on ignore tout sur elle. On peut penser que le père Boudot a eu à peu près le même parcours que que son gendre Aubin LeCoufle. Il a peut-être été laisser par l’armateur dans un poste de pêche pour garder le poste de pêche pendant l’hiver. Il n’y a pas de colons à proprement dit dans la région. Ceux qui qui s’y implantent, le font avec les seules femmes accessibles dans la région, les Autochtones (ou les rejetons métissés de ceux qui les ont précédés, comme dans notre cas). Comme ce n’est que la lignée maternelle qui a été testée pour démontrer son ascendance autochtone, la femme du père Boudot était peut-être métissée elle-même, d’un père européen. Son patronyme n’est pas passé aux anales si c’est le cas.
M: vers 1618 Gaspé ou Percé
[Le père] BOUDOT
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marin pêcheur, garde poste?
Leur existence est déduite de leur trois présumés enfants, dont deux filles mitotypées (ADN) autochtones du côté matrilinéaire. Puisqu’il n’ont que trois enfants à peu près du même âge, on peut crois que l’un des parents est décédé jeune.
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marin pêcheur, garde poste?
- ca 1687 n Normandie, France
- ca 1730 d Percé, Qc
Leur existence est déduite de leur trois présumés enfants, dont deux filles mitotypées (ADN) autochtones du côté matrilinéaire. Puisqu’il n’ont que trois enfants à peu près du même âge, on peut crois que l’un des parents est décédé jeune.
(Gaspésienne autochtone)
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Ou métisse de mère, ou de grand-mère maternelle autochtone.
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- ca 1700 Percé
- av 1761 Percé
Ou métisse de mère, ou de grand-mère maternelle autochtone.
Enfants:
- LOUISE BOUDEAU n app 1720 Percé; m Percé app 1742 Aubin LECOUFFE; d 16.9.1795 s 10.11.1795 Cascapédia
- JEAN BOUDEAU n app 1722 Percé; d av 1761 (Rc); marié, sa veuve a 2 garçons 2 filles au Rc 1761.
- MARIE BOUDEAU n app 1725 Percé; m Percé app 1740 Jean CHICOINE; d 10.12.1805 s 29.9.1806 Percé
On trouve les familles des trois enfant en tête de liste lors du recencement Du Calvet de 1761. Les habitant croyait qu’il était toujours au service des Français, alors qu’il était en fait passé aux Anglais. Le but était de dénicher les rebelles acadiens réfugiés dans la baie.
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Sources
- Denis Jean, communications personelle. 2013.
- Mario Mimeault, communications personelles 2012-2013.
- Catalogue de signatures ADN, Louise BOUDEAU.
- Rg St-Joseph de Carleton, Québec.
- Rg Sts-Anges-Gardiens de Cascapédia, Québec.
- Rg Percé, Québec
- Recensement Du Calvet, Papiers Amherst/Haldiman, Baie des Chaleurs, Commencé le 31.7.1761, microfilm, Centre d’études acadiennes Anselme-Chiasson,, F906 (E425), 2012.
- Victorin N. Mallet, Les Métis Acadiens de la baie des Chaleurs, Shédiac, N.-B., 2010, 264 pages.